Gloria
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Gloria


 
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 J'me présente, je m'appelle Envy...

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Envy
J’ai comme envie de…
Envy


Masculin
Nombre de messages : 26
Age : 35
Localisation : Sûrement quelque part...
Clan : Hoshigaru
Loisirs : Chercher ; me battre ; sourire ; mordre
Date d'inscription : 04/06/2007

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MessageSujet: J'me présente, je m'appelle Envy...   J'me présente, je m'appelle Envy... Icon_minitimeSam 16 Fév - 11:54

Nom : Envy
Âge : 22 ans
Sexe : Masculin
Clan : Hoshigaru
Rang : J’ai comme envie de…
Métier : Aucun fixe

Histoire :
Je me prénomme Envy. Je suis né à Weed, une ville située à quelques kilomètres de Gloria, ville autrefois magnifique et prospère, je me dois de le préciser. La vie à Weed était agréable pour ma famille et moi. Les gens étaient très facilement influençables et bien que nous n'ayons été âgés que de cinq ans, il nous était très facile de posséder quelqu'un, même si nous n'avions pas une totale conscience de ce que nous faisions. Toujours est-il que nous n'étions pas aussi développés que nous le sommes aujourd'hui, et c'est sans doute pour cette raison que des imbéciles de la pire espèce ont réussi à nous chasser. Nous avions alors dans les environs de dix ans, je ne me souviens plus exactement.

Et puis d’abord, qui ça peut bien intéresser « Ma vie, mon œuvre vol. 1 » écrit par Envy ? Ah, vous par exemple ? Ok… En fait, je me souviens assez précisément qu’on s’est séparé très peu de temps après s’être fait chasser de Weed – de toute manière, la situation n’était largement plus vivable. Pride nous étouffait tous sous ses belles paroles, ses sempiternelles explications toujours centrées sur elle, sur ses qualités, sur sa manière de régler les conflits. J’avoue qu’à l’époque j’ai pas senti le coup venir, mais j’étais d’accord avec les autres. En fait, je n’en avais pas eu l’idée moi-même. Cheminer chacun de son côté me semblait être la meilleure solution.
Et avec un peu de recul sur toute l’histoire, je crois bien que c’était la seule viable ! Nous ne sommes pas le genre de famille destinée à durer, même si je crois que j’aurais eu envie d’avoir des frères et des sœurs plus normaux et… Ah je m’énerve tout seul avec cette sempiternelle réclamation… Ca vous dérange pas la fumée de cigarette ? Parfait, reprenons donc.
On s’est séparé très exactement en 1995, nous avions donc tous 9 ans. Ouais « comment un gosse de 9 ans peut-il survivre tout seul ? », eh bien je vous assure que c’est très manifestement possible puisque vous avez en ville sept exemplaires qui l’ont fait et qui ne s’en portent pas plus mal. Je ne sais absolument pas ce qui est arrivé aux autres pendant ce laps de temps, et je ne crois pas avoir voulu de leurs nouvelles. Personnellement j’ai voyagé, beaucoup voyagé, je suis allé découvrir de nouvelles contrées. Ouais bon à l’époque, j’allais surtout voir ailleurs si j’y étais pas, faut avouer. C’était une fuite devant ma fratrie trop étrangère, je ne me le suis jamais caché. Je ne voulais plus penser à eux, et me tirer loin, loin, et me vider la tête de tout ça.
Ouais j’sais, j’suis trop sensible comme garçon, mais paraît que ça fait mouiller les gonzesses…
Bref, j’ai changé de continent, et trempé avec beaucoup de bonheur dans des organisations qui étaient pas vraiment légales, voire franchement malhonnêtes… C’est ça que je voulais à l’époque, et j’ai développé mon esprit d’équipe – e t à l’occasion je me suis découvert beaucoup de sang-froid. Je savais déjà que j’suis pas le gendre idéal, mais là pour le coup, j’en devenais même dangereux…
Un homme qui n’a jamais essayé l’illégalité n’a jamais rien fait dans sa vie, c’est moi qui vous le dit. C’est extrêmement grisant de se sentir être une institution à côté de la vie normale, des prédateurs prêts à tout pour défendre leurs intérêts… Ouais bon, faut bien avouer que ma psychologie bizarre a nombre de fois failli tout faire foirer, mais je m’en suis toujours bien tiré – dans ce genre de milieu, le chef c’est celui qui gueule le plus fort et qui a le moins de scrupules. Tout moi, quoi. J’ai exercé la profession pendant un temps certain, en réussissant l’exploit de ne jamais me faire pincer – une vraie anguille je vous dis !
« C’est pas toi qui a tué Ventura,
Mais toi tu as tiré sur moi,
Salope tu vas payer ça ! »

Et puis un beau jour, j’me suis réveillé en me disant que je n’avais plus du tout envie de ça, nostalgie au cœur de Weed, l’endroit où on s’était si bien amusé étant gamins… J’ai donc pris quelques affaires, salué mes hommes, ait désigné un chef et me suis cassé. En ricanant parce qu’ils se sont sûrement entretués pour avoir ma succession, ces cons…
Et par un beau jour de printemps ensoleillé, je suis arrivé à Gloria, une cigarette au bec et les mains dans les poches, frissonnant sous l’effet du vent très frais. Ouais, c’était le début du printemps, là où vaut mieux éviter de rester en t-shirt. Première action de gloire d’Envy une fois rentré au bercail : s’acheter un pull.
Faut pas se leurrer, je sais pourquoi je suis souvent désigné comme étant le leader ou le chef dans un groupe ; c’est à cause de ce pouvoir qui « injecte » ma façon de penser – à savoir avoir envie, en très gros – aux gens qui m’entourent. Bizarrement, dans cette ville au nom stupide – sérieusement, comment on peut appeler un endroit Gloria ? – c’était plus facile… Beaucoup, beaucoup plus facile.

Sauf qu'après quelques semaines, j'ai découvert pourquoi mon pouvoir avait soudainement repris de l'ampleur. Nous nous étions tous retrouvés par hasard dans cette ville. Ne nous supportant toujours pas, et refusant de quitter les lieux, nous avons démarré une guerre pour le contrôle de la ville. Chacun utilise ses dons pour convertir les gens à son mal et les habitants de la ville sont divisés sans réellement comprendre pourquoi, se retrouvant tout à coup avec des défauts qu'ils n'avaient jamais eu avant, se retrouvant tout à coup à détester les gens qu'ils aimaient. Voici ce qu'est devenue la belle et paisible Gloria.
« ‘Voulez la guerre ? Faites gaffe, vous allez l’avoir… »


Dernière édition par le Sam 16 Fév - 11:57, édité 1 fois
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Envy
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MessageSujet: Re: J'me présente, je m'appelle Envy...   J'me présente, je m'appelle Envy... Icon_minitimeSam 16 Fév - 11:55

Caractère :
Bon alors déjà, on va limiter la casse. Je suis l’envie, ok, de ce côté-là je suis d’accord. Mais je ne suis pas un abruti qui suit ses pulsions ou qui volette au gré des possessions des autres sans jamais pouvoir se poser. Mon envie des choses repose essentiellement sur ce qu’elles peuvent m’apporter – et là, merci pour moi, mais je sais parfaitement estimer l’intérêt que j’ai des biens et des gens que je croise. Ca va bien cinq minutes de passer pour le crétin de base dominé par le mal qu’il représente, mais je suis pas du tout comme ça. Ah et je suis pas suffisamment acteur pour réussir à me faire passer pour un crétin, je suis quelqu’un d’assez franc en fait… Sans pouvoir le réfréner.
Franc, mais pas téméraire ! Je suis capable de fermer ma gueule quand l’adversaire me paraît légèrement plus coriace que moi – j’suis pas comme Anger, moi, je fonce pas aveuglément dans le tas. Attention au cliché inverse quand même, je ne suis pas non plus un grand homme de réflexion, qui passe sa vie à peser le pour et le contre sans intervenir. Je suis entre les deux, un genre d’impulsif qui se soigne pour sa santé physique si vous voulez…
Quant à la représentation de mon péché, l’envie… Comment ça se manifeste ? Oh c’est très simple. Une fois que j’ai jeté mon dévolu sur quelqu’un ou quelque chose je suis extrêmement entêté, très lourd, et je ne lâche pas l’affaire avant d’avoir eu ce que je voulais. Il paraît que ça fait de moi quelqu’un d’aisément manipulable, et c’est sans doute vrai, mais j’emmerde ceux à qui ça ne plaît pas, que ce soit clair. Je suis un envieux donc, mais aussi un immense jaloux. Et ça, c’est compulsif chez moi, je n’apprécie pas du tout que quelqu’un que j’ai en estime, en affection ou carrément en amour – ben oui, ça m’arrive aussi et arrêtez de ricaner ça m’énerve – s’intéresse de trop près à quelqu’un d’autre. Je suis capable de faire des crises de jalousie monstrueuses en étant tout à fait sincère – et même, je peux vous le confier à vous, franchement paniqué par la perspective de me faire piquer ma place… C’est un de mes gros défauts mais j’y peux rien du tout je suis comme ça.
Donc je suis envieux, très jaloux et du coup, comme une prolongation naturelle, je suis un insatisfait permanent. J’ai toujours l’impression qu’il me manque quelque chose, que je suis trop seul, que j’ai trop peu de choses, trop peu de buts. On dirait pas comme ça, mais j’suis pas tellement sûr de moi, comme type – cette manie que j’ai de tout le temps me comparer aux autres me donne une assez mauvaise impression de moi-même. Je masque ça derrière une grande gueule, des grands mots vulgaires, et une certaine arrogance que je suis loin d’éprouver comme légitime. Mais je ne peux pas décemment passer pour un petit être faible, ma fierté naturelle ne le permettrait pas. Je suis pas orgueilleux comme Pride, non non, c’est juste que je n’ai aucune envie de passer pour le faiblard de la portée.
Quand je convoite quelque chose, c’est plus la quête qui m’intéresse que l’objet en lui-même. En fait, je fais une telle fixation sur l’objet de ma convoitise que je place beaucoup trop d’espoirs en lui, et je suis immanquablement déçu au final – je connais bien cette sensation, mais je la déteste.
Et même si je ne suis pas l’abruti que je décris au début, faut avouer que mes goûts changent de manière assez significative, dans des laps de temps réduits. Au niveau alimentaire par exemple, je passe d’une fixette sur le sucré à une obsession de l’acide, sans aucune transition, uniquement parce que j’en avais envie. Esthétiquement parlant, c’est tout à fait pareil, mes goûts sont insaisissables – essayez pas de me faire une surprise, je suis toujours déçu à l’arrivée et j’arrive pas à le cacher. Pour ce qui est des personnes… J’arrive pas à rester fidèle à quelqu’un, c’est un fait avéré et établi – au moins mentalement. Mais mes ardeurs sont calmées par la perspective que ladite personne préfère quelqu’un d’autre de plus posé que moi. Ça doit être la seule fois que je suis poussé à la simulation – la perspective du désamour m’angoisse, je l’avoue complètement. J’assume pas d’être abandonné – encore une manifestation de ma sensibilité-qui-fait-mouiller-les-gonzesses. Cela dit, ça veut pas dire que je le démontre bien ; ma technique c’est « t’appuies là où ça fait donc je fais celui qui en a rien à foutre ». Ouais c’est con et destructeur comme façon d’être, je sais…
Plus généralement, j’aime les gens calmes et posés, droits dans leur tête et très fixes. Mon opposé exact, quoi… Un peu de stabilité me rassure, mais je suis pas capable d’en produire tout seul, alors j’essaie de me raccrocher aux autres. ( Les mecs disent que c’est lamentable, mais ils sont jaloux parce que ça plaît aux gonzesses. Quoi j’essaie de me rassurer ?! )

Physique :
Je sais que selon la démonologie avancée, l’envie est représentée par une vieille femme, ou alors une jeune femme, mais bref une femme quoi. Eh bien désolé de vous décevoir, mais pas du tout.
Je suis un jeune homme, impossible de se tromper là-dessus en me voyant ; plutôt grand, plus mince que baraqué, j’ai pas vraiment un physique de titan. Mais bon, j’suis le genre de type qu’on s’amuse pas trop à provoquer quand même, on y réfléchit à deux fois avant de venir m’emmerder. Je suis plutôt bâti tout en long, un corps de mec mince, avec des jambes interminables, des hanches droites, et une taille musclée et marquée. Sans oublier une bonne carrure – sans être un lutteur, j’ai l’aspect d’un mec digne de ce nom, c’est tout.
Mes cheveux sont courts, blonds roux, bref une couleur chaude et qui fait pas vraiment naturelle – mais elle l’est, je vous assure. J’ai eu une période pendant laquelle ma couleur de cheveux changeait tous les deux mois, une fois bleu, une fois vert, une fois rouge, une fois violet, avec des mèches, des bouts de mèches, des extensions… Mais j’ai arrêté, j’ai vraiment plus le temps ni le goût pour ces conneries-là. Aujourd’hui, ils ont repris leur couleur naturelle qui ne fait pas naturelle du tout. Ils sont un peu coupés n’importe comment ; la plupart du temps je m’en charge tout seul, et comme je suis pas spécialement doué face à un miroir, bonjour les dégâts. Mes mèches de cheveux me retombent souvent dans les yeux, ça m’énerve passablement, mais j’ai pas envie de me couper un petit toupet ridicule, alors je les laisse en l’état. Mes yeux sont marrons, assez bêtement, quand on me fout de la lumière dans la gueule ils prennent une teinte fauve. On m’a dit une fois qu’ils ont une couleur d’automne – et même si vous savez pas ce que ça veut dire exactement, vous avez qu’à imaginer. J’ai un visage fin, rayé d’une fine cicatrice sur la joue gauche – vestige d’une bagarre que ce con de médecin n’a pas pu empêcher d’apparaître. Je pince souvent les lèvres en prenant une expression agacée, c’est un de mes tics. J’en ai un autre qui consiste à faire claquer le dos de l’ongle de mon pouce contre mes dents, sinon j’emmêle mes doigts dans mes cheveux en réfléchissant. J’agis pas vraiment comme un type nerveux, mais pas vraiment non plus comme un mec calme… Je suis capable de connaître des phrases surexcitées pendant lesquels je vais courir de partout, transmettre mes autres, et m’inquiéter de tout ce qui me passe sous le nez, et d’autres où je vais m’allonger ou m’asseoir dans un coin, et ne plus bouger en attendant simplement que le temps passe.
Il paraît que j’ai l’air d’un type vif et intelligent, mais souvent fatigué. J’ai des heures de sommeil qui jouent les yoyo, alors des cernes bleutées se sont installées à demeure sous mes yeux. J’ai le visage assez expressif mais je tente de brider ça, en prenant des expressions sévères qui ne me vont qu’à moitié.
Je suis souvent habillé de vêtements portés plutôt près du corps, jeans droit, vestes cintrées à la taille, blousons de cuir moulants, imper’ serrés sur la taille avec leur lanière, avec des chaussures type Doc Martens, histoire d’avoir les pieds bien accrochés sur terre. Je porte souvent de grosses écharpes sous lesquelles je cache mon nez, une façon encore de masquer mes expressions trop discernables ; j’affectionne aussi des casquettes, ma préférée a des motifs léopard, mais sinon toutes les couleurs tant qu’elles me vont. Par contre, j’ai la particularité de détester les sacs, quels qu’ils soient. Je m’arrange toujours pour mettre tout ce que je dois porter ( téléphone, carte bleue, liquide, paquet de clopes ) dans mes poches de blouson, de jeans ou d’imper, parce que je hais viscéralement les sacs – cherchez pas j’ai pas de raison particulière, c’est comme ça c’est tout.
J’aime bien les piercings – j’en ai un à la langue, et un dans la nuque – mais je n’en porte pas d’apparents sur le visage. Cette manière de se faire « défigurer » très visiblement me fait un peu peur, j’avoue… J’ai des tatouages aussi, un grand dragon dans le dos, qui serpente le long de la colonne vertébrale, la gueule située sur ma hanche droite. Il est très bien fait, avec des jolies couleurs dans les tons rouges et jaunes, je l’adore.
Sinon, j’ai souvent les ongles laqués de couleur sombre ( noir, bordeau, violet foncé, grenat ) juste parce que c’est pas courant sur les mecs, et que j’aime bien choquer un peu. Je fume pas mal, mais j’ai jamais vraiment cherché à compter les doses de nicotine que j’absorbe – c’est pas vraiment très intéressant.

Signe particulier : Les deux piercings et le tatouage précédemment évoqués, la cicatrice sur ma joue gauche.

Autre : J’adore dire le mot « impact » mais j’arrive pas souvent à le caser dans une conversation.

Demande spéciale : Je veux bien qu’on change la couleur de mon clan parce que le vert c’est pas in du tout. Sinon, non tout va bien.

Votre parrain : Lust.
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MessageSujet: Re: J'me présente, je m'appelle Envy...   J'me présente, je m'appelle Envy... Icon_minitimeVen 22 Fév - 12:20

Ça fait environ trois semaines que je suis arrivé à Gloria, et je dois avouer que je me suis attaché bien plus que de raison à cette petite ville au nom grotesque. C’est tellement facile ici, tout est tellement proche, et si… désireux de se laisser avoir par mon pouvoir… L’envie ne recherche pas forcément la difficulté, tout dépend de son mental du moment, et il se trouve que je suis fatigué des choses difficiles et trop dures pour moi ces derniers temps. Très fatigué. Il est temps de se poser Envy, d’envisager un avenir un peu plus calme que ces histoires passées de gangs, de fusillades, de meurtres planifiés et tout le tralala…
Je n’ai pas vraiment mis longtemps à découvrir que ma chère fratrie a également élu domicile ici, comment aurait-il pu en être autrement ? Je les aime bien, je n’entretiens pas cette tradition du mépris qui anime certains d’entre nous, mais s’il faut me reconnaître quelque chose, c’est que je suis bien le seul à autant m’impliquer dans la poursuite de la satisfaction de mon péché. Normal, j’ai celui qui est le plus impérieux, le plus malléable aussi, j’ai le péché qui peut tous nous relier…
Eh bien oui, je peux avoir envie de luxure, envie de colère, envie de gourmandise, envie d’avarice… Etc etc, vous voyez le principe. Je me suis toujours royalement foutu de savoir ce qu’ils pensaient de moi – je ne pense jamais trop rien d’eux, je ne sais pas quoi en penser. Nous sommes frères et sœurs et pervertis dès la naissance – le genre portée maudite, voyez ? On aurait p’têt bien dû tous nous noyer à la naissance – quoique ça m’aurait bien ennuyé.

Mais s’ils ont pu connaître un Envy un peu effacé, parce que je ne faisais pas partie de ceux de la fratrie qui ont eu le plus fort caractère étant gamin, ils vont être surpris par la direction qu’a pris mon évolution. Parce que maintenant, je suis un jeune homme qui a une sacrée grande gueule, comme on dit, et que je n’hésite pas à justifier les moyens par la fin. J’avoue que quand je suis arrivé ici, j’ai longtemps cherché. Ouais, faut aussi que je précise que je ne me contente pas de subir mon péché ; je l’entretiens amoureusement. Je cherche ce qui peut déclencher ma convoitise, pendant des heures s’il le faut – je suis plus pervers que j’en ai l’air, je désire l’envie elle-même aussi !
Et puis j’ai trouvé : ce que je veux ? La ville toute entière. Que ça fasse plaisir ou pas à mes frères et sœurs.
D’ailleurs, je les ai prévenus, une petite lettre à la fois courte et narquoise, de mon écriture manuscrite serrée et presque pas lisible :
« J’en ai envie. »
Y’a que moi qui puisse dire « j’en ai envie » avec autant de conviction, et c’est moi. Ils ne peuvent pas avoir oublié leur petit frère capricieux nommé Envy quand même… Je n’ai pas signé, je n’ai pas précisé l’objet, juste ce petit bout de papier rectangulaire de couleur crème, avec la phrase écrite en noir au milieu. Ils sauront que je parle de la ville si douce à nos sens, tout comme ils sauront que ça vient de moi. Je ne sais pas s’ils saisiront la différence qui s’est opérée entre l’Envy qu’ils connaissaient et celui auxquels ils vont devoir se colleter.
Oh c’est vrai que ça a l’air d’une guerre comme j’en parle, mais les connaissant je pense que ça va effectivement tourner au pugilat et à l’escalade des forces mises en place et s’affrontant. Celui qui convertit le plus vite les autres, quelque chose de ce genre… Qu’ils ne comptent pas sur moi pour lâcher prise.
Je suis l’Envie. Je veux Gloria.
Le calcul est simple. Il est fort possible que je me heurte durement à eux, mais plus j’y pense et plus… Hum. Je veux cette ville, c’est sans appel, et quiconque se trouvera sur mon chemin en paiera lourdement les conséquences, que ce soit clair.

Je me laisse aller dans le fond de la chaise où je suis installé, fermant à demi les yeux en savourant la sensation familière que j’entretiens dans mon ventre, là, bien planquée derrière les abdos. L’Envie. Je crains bien d’être le seul sur terre à pouvoir comprendre tout le relief et le plaisir qu’on peut tirer de ce sentiment… De mon regard fauve, je jette un regard désintéressé et las dans la salle de l’auberge où je suis installé. Je n’ai pas dormi exactement beaucoup les semaines précédentes – ce saleté de sommeil qui se dérobe à moi quand j’en ai le plus besoin – et ça se ressent sur toute ma façon d’être ; je prends des poses alanguies, ai yeux flous et les expressions hasardeuses. Il paraît que ça me donne un certain charme – m’enfin s’il faut que je me prive de sommeil pour qu’on remarque que j’ai du charme…
Je bâille, longuement, laissant entrevoir ma langue effilée, mes dents blanches et bien plantées, mon palais. Je bâille comme le font les chats, et je ne mets pas la main devant la bouche en le faisant – parce que je ne suis pas quelqu’un de poli et n’ai jamais prétendu à l’être, tout simplement.
Mais je commence à sentir l’envie de dormir qui m’enveloppe doucement, me tombant sur les épaules comme une couverture familière mais retrouvée il y a peu de temps. Je dois lever des troupes si je veux pouvoir affronter mes chers frères et sœurs – je réfléchirai à la question plus tard, parce que je vais m’écrouler dans la salle de l’auberge si je ne vais pas me coucher rapidement. Je me lève donc, prenant la direction de ma chambre, les gestes embués par le poids de la fatigue qui me pèse dessus.
J’en ai Envie, vous savez ?
Mais pour l’instant, je me déshabille, me laisse tomber sur le lit et tire la couverture par dessus mon corps en me pelotonnant contre l’oreiller.
Oh bordel, vous le sentez comme j'en ai Envie ?
Noir, sommeil, à demain Gloria…
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Lust
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MessageSujet: Re: J'me présente, je m'appelle Envy...   J'me présente, je m'appelle Envy... Icon_minitimeSam 23 Fév - 6:24

Bien sur que tu es validé mon petit frère chéri ^^

Bon rp.

(au fait, va signer les règles XD)
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MessageSujet: Re: J'me présente, je m'appelle Envy...   J'me présente, je m'appelle Envy... Icon_minitime

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