Nom : Mandrake
Prénom : Nathanielle.
Surnom : Eh bien, on me nomme affectueusement Nany pour lequel j’ai un penchant ou Nat, mais l’un comme l’autre je n’y vois aucun inconvénient.
Âge : En fait, je viens d’avoir mes vingt ans le 20 juin dernier.
Sexe : Je suis une jeune femme…
Clan : Aucun, voyons....
Métier : Je suis en stage auprès du docteur Christian Cabrol…
Histoire : Comme je l’ai affirmé plus haut, je suis née le 20 juin dans les alentours de midi à la suite d’un accouchement des plus épuisants. J’étais donc un bébé vagissant et poltron à un tel point que je ne pouvais tolérer quitter les bras protecteurs de ma mère. On me répète souvent qu’à cette époque de ma vie, j’étais une petite diablesse aux yeux larmoyants, tout le contraire de ma personnalité d’aujourd’hui. Néanmoins, tous les bambins agissent ainsi dans leurs premières années d’existence, n’est-ce pas ? Dès mon plus jeune âge, je deviens timide, discrète et craintive. Parfois, je me souviens nettement de quelques passages de ma jeunesse où j’accourais me réfugier sous les jupons de ma mère tandis que celle-ci tentait vainement de me retirer. Disons que je n’ai pas réellement changé depuis cette période, toujours aussi nerveuse et peureuse, mais la contenance de soi m’interdit de me pelotonner dans l’étreinte rassurante de l’un de mes parents ou encore de me blottir contre la large poitrine de mon docteur. Cette envie me…me surprend de plus en plus…
Ma mère m’a appris à lire et à écrire avant même que je n’entre à l’école. Je détenais donc une longueur d’avance sur mes camarades de classe qui ont vite fait de me détester pour mes merveilleuses notes et aussi parce que j’étais devenue la préférée des enseignants. Alors on se mit à se moquer de mon bégaiement et de mes joues rougissantes, de ma voix flûtée et de ma grandeur, de mes yeux immenses et de ma solitude. Malgré cela, je ne leur en voulais pas. Au contraire, j’essayais de participer aux activités proposées et de me faire quelques amis. Un pur échec monumental. Personne ne désirait m’accorder une parole, mais qu’un simple regard méfiant et cruel. Je me suis donc plongée dans mes études.
Au secondaire, il n’y a eu guère de différence côté relation sociale avec les autres élèves. Pour mon sexe, je n’étais pas assez branchée, belle et sexy, pour les garçons, ils préféraient les filles séduisantes et extravagantes. Donc, j’ai passé la moitié de mes années seule et assisse à la bibliothèque de l’école. Bien entendu, j’ai eu quelques amies dont certaines que je vois encore aujourd’hui, mais aucun petit copain. Assurément, plusieurs me tapaient dans l’œil, j’enviais leur amoureuse, je me décrivais toute sorte de scènes romantiques et j’écrivais tendrement leur nom un peu partout. Cependant, ma mère tenait à ce que j’aille un copain et donc elle me présentait une panoplie de jeunes hommes, certes gentils, mais il n’en demeure pas moins que ma gêne m’obligeait à me taire et à baisser les yeux, sans que ma personne démontre un quelconque intérêt.
J’ai vite su que les timides de mon genre n’intéressaient aucunement les hommes, surtout quand elles s’affublent de vêtements usés et amples. Dans ces moments-là, je me retirais dans un roman et admirais avec une fascination toute juvénile les véritables histoires d’amour, si belles qu’elles en sont impossibles. Par contre, je me suis vite lassée de ce type de roman et j’ai commencé à lire pour m’instruire.
J’ai terminé mon secondaire avec les meilleurs résultats et selon ma volonté, je me suis dirigée vers la médecine. Mes parents étaient très fiers de moi. Mes frères et mes sœurs n’avaient pas eu autant d’ambition.
Ensuite, je suis rentrée au cégep où j’ai eu un premier début de relation avec un étudiant, mais j’ai tout gâché, au malheur de ma mère, en prenant panique à l’instant où nous allions… copuler, je me suis sauvée et je ne lui ai plus jamais reparlé. Je soupçonne même qu’il ne me voulait que pour du…se…se…sexe…, car la semaine suivante, une fille, ma foi fort aguichante, était accrochée à son bras. Les sentiments qui m’ont envahi ont été la jalousie, l’envie, la crainte et la tristesse, mais je m’en suis vite remise.
Rien de bien spécial ne s’est déroulé dans ma vie qui est, pour tout dire, parfaitement banale. J’ai terminé mes études au cégep avec un relevé de notes époustouflant et j’ai décidé de m’orienter vers la cardiologie à l’université, une matière fort palpitante. Tout ceci m’apporte à mon stage que je suis présentement en compagnie du beau…euh…du docteur Christian Cabriol…
Caractère : Je suis d’une nature douce, aimable et réservée. Jamais je ne dis clairement ce que je pense ou ce que je ressens, autant parce que ma gêne et ma timidité me l’interdisent autant parce que je m’en sens incapable. Jamais je ne prononce une parole blessante et désobligeante et nulle mauvaise intention ne germera dans mon esprit. Ainsi, je ne peux pas mentir, ni porter des coups à un individu sur le coup de la colère – en quel cas, je me briserais un os -, ni manipuler quelqu’un, ni faire quoi que ce soit qui puisse compromettre un être. Je suis honnête, déterminée et contrairement à beaucoup de gens, je ne goûte que très rarement à la rage. Mon tempérament est totalement pacifique, ce qui irrite bon nombre d’humains. Résultat, je me ferais agresser et je ne me débattrais pas, parce que j’aurais peur de faire du mal à mon assaillant – et je déteste causer de la douleur – et aussi parce que je serais trop pétrifiée pour accomplir un acte. Par chance, on ne m’a jamais touchée.
Aussi, lorsque quelque chose m’agace, m’offusque, m’outrage, me traumatise, me perturbe, j’ai tendance à bafouiller plus que d’habitude et ma voix grimpe dans les aigus de telle manière qu’on doit se protéger les oreilles. Ou si un homme me séduit, me courtise, je perds mes moyens et je me fige. Incapable d’aligner plus de deux mots. Oh…les hommes…Voilà mon autre problème…Ils m’intimident…Et j’agis comme une parfaite idiote en leur compagnie…Je suis maladroite, je dis absolument n’importe quoi et je me retrouve seule au bout de quelques instants…Et quand on dit homme, on dit relation sexuelle. Cela va de soit…Eh bien, cela me terrorise ou plutôt me trouble…À un tel point que je suis toujours pucelle à mon âge. Aucune pensée obscène ne viendra frôler mon esprit. Ce dernier aspect de ma personnalité, ma peur des choses do-douteuses, exaspère cruellement ma pauvre mère. Enfin, je termine sur cette note, je suis sensible, rieuse, compréhensible et studieuse.
Physique : Dans ma famille, nous sommes tous de petite taille. Ainsi, je ne dépasse pas le cinq pieds et la majorité des personnes doivent arquer légèrement leur dos afin de me voir de façon acceptable. J’ai une silhouette menue, frêle et délicate possédant des courbes toutes féminines dont des hanches prononcées et une poitrine plutôt…généreuse. Aussi, s’ajoute à cela une peau pâle et polie, un visage aimable aux traits raffinés et harmonieux, une paire d’yeux d’un vert perçant, des lèvres finement dessinées ni pulpeuses ni absentes, des pommettes rosées et une chevelure brune ondulant sur mes épaules. On dit que je suis une jolie et charmante damoiselle, mais je ne détiens pas l’attrait irrésistible de certaines femmes qui peuvent avoir tous les hommes à leurs pieds par un simple sourire enjôleur.
Signe particulier : Euuh…Eh bien…Je…Je ne crois pas avoir de signe particulier…Ma mère ne voulait pas que je me perce à un endroit sur mon corps et encore moins un tatoue…Est-ce bien la question ? …
Autres : J’ai plusieurs tics nerveux lorsque je suis embarrassée tels que jouer après l’un de mes lobes d’oreille, mordiller ma lèvre inférieure, tiquer d’un œil et balbutier.
Personnage sur l'avatar : Connais pas…