Les commerces (PV Greed)

Je suis Pride, je suis fierté…Je suis dans le quartier des affaires. Je me promène dans les rues commerçantes. Vous vous demandez peut-être ce que moi je fais dans ce quartier soit disant propres aux Yokubaris et par conséquent à mon frère Greed? Tout d’abord, il ne faut pas se fier aux apparences et à des associations stupides. J’admets peut-être qu’on peut y rencontrer grand nombre d’êtres insignifiants et avares qui ne voit rien d’autre que l’argent mais, on y rencontre aussi beaucoup de fiers chefs de commerces pas tous aussi puéril et grippe-sou que cette rapace de Greed. Des hommes et des femmes orgueilleux, fiers et surtout…Brillants. Des gens de ma race.

Il ne faut aussi surtout pas penser que la présence de mon idiote de famille me gêne. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, je m’en fiche, je suis au-dessus de tout cela…Si j’ai envie d’aller dans les commerces, d’aller dans les meilleurs restaurants et même dans ce foutu bordel que dirige Lust…J’irais. Si j’en ai envie bien sûre…Mais, Lust peut bien garder ses activités peu honorables et ses catins pour elle. Je ne suis pas assez ridicule et sotte pour fréquenter ce genre d’endroit inutilement. Ici, par contre, ce n’est pas trop mal (mis à par la tour d’Electro Corp). De grands gens fiers. Des commerces…Mais, ce n’est pas parfait…Il y a encore de ces avares…Il y encore de cette criminalité…C’est d’un ridicule. Si, moi, Pride, était la seule à être à Gloria. Tout ici serait parfait. Il n’y aurait pas de ses voleurs, il n’y aurait pas de ses envieux, il n’y aurait pas de viles bagarreurs, d’obèses, la paresse qui supprime toute intelligence et productivité ne serait point…Il n’y aurait ni tout ces violeurs et catins…Mais, avec ma famille prêt…Je n’ai jamais été aussi puissante.

Par contre, j’avoue que cette horrible tour qui domine ce quartier et dont on ne peut fuir du regard me paraît énervant. Electro Corp. C’est bien la seule chose que je déteste royalement de ce quartier. Une tour haute, pas du tout esthétique et appartenant à l’Avarice. Mais, comme je l’ai dis…Je suis au-dessus de tout ça…Je suis au moins satisfaite de voir qu’il s’est mis aux éoliennes. C’est efficace et non polluant…Si j’étais assez stupide pour croire que Greed a fait ça selon des pensées honorables…Je serais presque contente de lui. Mais, je sais bien qu’il ne fait ça que pour faire des économies…

Donc, revenons à « qu’est-ce que je fais là? ». Je reviens de chez un « associé ». Associé…C’est tout de même vite dit. Tout mes associés ont une importance tellement…Secondaire. Je suis aller voir comment les affaires « roulaient ». Pas que je n’ai pas foi en ses capacités de gérant, mais disons que j’ai surtout foi en les miennes. C’est tout de même eux qui me fournissent ce que j’ai besoin pour avoir mes beaux vêtements, ma belle maison et de quoi donner un bon pourboir dans les restaurants ainsi pour mes autres affaires. S’ils ne font plus l’affaire…Je me tourne vers quelqu’un d’autre. Je leur montre très bien que je ne dépends pas d’eux et que des tas de gens dehors seraient prêts à me donner l’argent dont j’ai besoin…Ils me mangent tous dans la main. Normal, avec cette perfection qui fait de moi l’être la plus merveilleuse au monde. Ce Greed…Je le pleins…Il n’a pas su se servir suffisamment de sa tête pour vivre des jours plus heureux…À ce moment même, il doit être dans son affreuse tour à jouer les incapables…Tandis que moi, j’ai la vie que j’ai toujours mérité…Une vie parfaite…Pour une femme tout aussi parfaite.

Je continue d’avancer d’un pas fier. Je continue d’avancer la tête haute. Je continue d’avancer le dos droit. Je continue d’avancer avec cet ultime orgueil…Cette ultime perfection…En étant complètement moi…Jusqu’à ce que cette atmosphère parfaite soit tari par une présence…Vous devinez à qui appartient cette présence?

Greed.

Comme à mon habitude je me pormenais innocement dans ce quartier, mon quartier pour précher la bonne parole des économies.
Bien sur tous les gens de ce quartier ne sont pas aussi près de leurs argent que moi. Certains commencent à y arriver, d'autre n'en sont qu'austade de penser faire des économies , d'autres encore sont trop ...fier pour en faire. C'est ceux là que je viens voir. Ceux dont ma très chère et détestable soeur. Enfait je ne déteste pas tous le monde comme certain le pensent. Je les addores pour la plupart bien que je ne sois pas d'un caractère débordant. Mais PRIDE ...je ne crois pas que je l'ai apprécié du jour de sa naissance à aujourd'hui. Toujours là à dépenser MON argent que je gagnais. Pour quoi faire ? Rien ! Enfin rien de bien concret. Le pire c'est qu'elle avait l'affront de se croire meilleure gestionnaire que moi. Aha je ris encore. Elle savoir mieux gerer l'argent que moi , la bonne blague.

Enfin hormis Pride et ses suppots qui trainent dans MON quartier , dans MA zone d'influance tous se passe assez pour le mieux enfait. Le temps est aux économies, les patrons en gardent toujours plus pour eux et deviennent de plus en plus riche. Les salariés passent leurs temps à demander des augmentations et plus de privilège pour ne rien dépenser, une sorte de petit paradis en quelques sorte.

MAlheureusment ce petit bonheur n'est que de courte durée. Les yeux rivés vers les alentours en recherchants les nouvelles économies à faire je sens sa présence au milieu de la foule. Un phare aurait à peu près le même effet, sauf qu'on peut dire du phare que c'est une lumière. Qu'est ce qu'ELLE fout ici. ELLE se promène comme avant, comme si tous lui était aquis. Mais elle se foure le doigt dans l'oeil jusqu'au coude . ELle n'aura pas un seul de mes centimes. Je me suis laissé faire plus jeune mais là elle est sur mon terrain. Mon domaine, mon quartier. Je suis sur que si elle savait où j'habitais ça la rendrait folle de rage. Rien que d'y penser je récupère le sourire.

Elle ma détecté aussi, je n'en attendais pas moins d'elle, mais j'aurais aimé tout de même la surprendre. Ca y'est elle a reussi à me stresser, maintenant j'ai envie d'une d'un de ce foutu baton de poison qui coute horriblement cher. Je m'allume donc une cigarette (j'essaye d'arretter bien sur) et vient à la rencontre de ma très cher soeur. Bien sur elle est habillée de manière provocante pour être sur qu'on ne voit qu'elle, de plus rien que le tissu doit être hors de prix, alors acheté toute une tenue aussi laide pour aussi cher c'est vraiment jetter l'argent pas les fenêtres.
Mais bon ... je me force à aller lui parler, au moins pour qu'elle ne se fasse pas l'illusion qu'ELLE peut avoir MON argent.

Bonjour oh ma très chere soeur que me vaut le déplaisir de ta visite ?

En plus, il vient m’adresser la parole! J’aurais tout vu de la par de mon cher frère. Et il a un de ses répugnants bâtonnets de goudron, d’insecticide et de d’herbicide entre les lèvres. Il devrait connaître ma répugnance envers ça. Quoi que, ça ne m’étonnerait pas du tout qu’il l’ait allumé justement pour me déranger. Tandis qu’il s’avance et se présente devant moi, je garde un œil de mépris sur la fumée bleuâtre qui s’écoule de sa cigarette.

Bonjour oh ma très chere soeur que me vaut le déplaisir de ta visite ?

Je le regarde et un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Mais quelle horrible musique à mes oreilles que la voix sarcastique de mon avare de frère.

« Tu me déçois de m’accueillir ainsi avec une si fausse courtoisie. »

Bien sûr, il ne me déçoit pas réellement. Je m’y attendais, bien que j’espérais ne pas à devoir le rencontrer dans « son » quartier. Et toute cette haine qui flotte, c’est tellement pitoyable.

« Qu’est-ce qui te fais croire que c’est toi que je viens voir de toute manière mon cher? »

Je le regarde de haut. Je n’ai pas l’habitude de visiter la famille de toute façon. Quand j’y vais, je suis toujours mal reçu de toute manière. Cela est-il étonnant? Non, ils ne supportent pas ma perfection les pauvres…Un jour, peut-être qu’ils comprendront quelque chose. Et oui, j’ai un petit côté utopique. Mais, je ne suis pas du genre à me perdre dans des rêves futiles comme certain… Je suis parfaite mais réaliste.

Je repose mes yeux sur son poison fumable avec un certain mépris visible.

« Tu devrais éteindre ça cher frère…C’est très mauvais pour toi, c’est très mauvais pour moi et c’est très mauvais pour ton porte-feuille… »

Mais, surtout, c’est très mauvais pour moi. Il ne se soucie certainement pas de ma santé, mais moi, je m’en préoccupe. Sans parler de cette odeur insupportable! Totalement irrespirable. D’ailleurs, je lui arrache son morceau de goudron d’entre les lèvres et l’éteins directement. Je l’entends déjà me dire quelque chose comme « tu as gaspillé mon argent! ». Ça serait tout à fait lui. Mais, il peut bien polluer son atmosphère, je m’en fiche. Mais, il le fera quand je ne partagerais plus son air.

J’ai horreur de la cigarette! Ça pue, c’est inutile, c’est mauvais pour la santé et pire! Ça cause une dépendance. Être dépendant et d’une chose aussi minuscule, ridicule et nocive, n’est-ce pas honteux! Bien sûr, je ne compte pas sur ma famille pour se sentir honteux de leurs ignobles défauts. Moi, je n’ai pas à être honteuse contrairement à eux. Je suis parfaite et fière!

« Évites de polluer mon air avec ton poison »

Mon visage passe du mépris à une sérénité simple. Comme cela fait du bien de ne plus avoir cette fumée bleutée et mortelle! Je souris de contentement. Il devrait arrêter. Sait-il au moins combien doit-il dépenser par année pour sa futile nicotine? Il ne respecte même pas sa propre personne.

Elle hait donc la cigarette ? Moi aussi d'ailleurs. Ce gout me répugne et l'odeur aussi quand à l'argent que je dépense. Il faut vraiment que je m'arrette. Mais à ce moment précis pour voir son teint si parfait se crispé pour un peu de fumé je suis fier de m'empoisonner avec ces choses.

Elle sourit, je déteste quand elle fait ça j'aurais presque envie de ... dépenser un peu d'argent , un tout petit peu pour que quelqun la fasse arretter. Quelqun comme Anger serait absolument parfait en fait.

« Tu me déçois de m’accueillir ainsi avec une si fausse courtoisie. »

"Tant mieux ça me ferait mal de te faire plaisir."

« Qu’est-ce qui te fais croire que c’est toi que je viens voir de toute manière mon cher? »

"Rien et j'espère pas que ce soit le cas. Malheureusement ici tu es comme qui dirait chez moi. Sur mon territoire aussi je m'inquiète comme ma détestée soeur se met à y mettre son nez."

Je ne peut que capter son regard de mépris. Depuis l'enfance elle était comme ça. A regarder tous le monde de haut, à se croire supérieure. Elle avait de la chance qu'Anger soit là pour calmer les gens qui en voulait à la famille. J'ai même dut dépenser mon argent pour elle. Je crois que toute la famille à coopérer pour le bien globale. Maintenant je pense que je ne dépenserais plus un centime pour elle.

« Tu devrais éteindre ça cher frère…C’est très mauvais pour toi, c’est très mauvais pour moi et c’est très mauvais pour ton porte-feuille… »

Je souffle une bouffée en sa direction par pur indifférence envers ses propos. Que ça soit mauvais pour elle est le dernier de mes soucis. Mais il faut lui accorder les deux autres points c'est mauvais pour moi et mon argent. Ma santé ne m'inquièterais guère s'il ne fallait pas dépenser une fortune en médecin. Parcontre elle arrache ma cigarette de la bouche pour l'éteindre. Ca je n'aime pas on dirait presque un comportement violent et colérique. Sa perfection et son stoïcisme s'abaisse c'est bon signe.

« Évites de polluer mon air avec ton poison »

"Le seul poison présent encore présent est si je ne me trompe pas, ta personne. Maintenant que j'ai dû subir des états d'ame sur la nicotine pourrais tu enfin me dire ce que tu fous sur mon territoire. Parceque je suppose que tu ne trimballe pas chez moi pour simplement venir discutter ce dont je n'ai absolument aucune envie."

Il me crache son souffle perfide au visage. Je suis choqué par une telle immaturité. Un tel manque de respect envers MOI. Mais, même si j’aurais bien envie de lui montrer de quoi je suis capable, je ravale tout les mots qui auraient été prêt à sortir. C’est la plus belle victoire que je peux gagner sur lui. Ignorer sa provocation. Je souris, fière de ma personne. Mais, il ne doit pas comprendre ce sourire car je doute qu’il ait pu voir un seul instant mon âme se troubler. Je suis trop bien pour ça. Je suis trop bien pour ces futilités. Je suis trop bien pour respirer le même air que mes frères et sœurs.

Cette air plein de fumée. Si je n’étais pas si douce et parfaite, j’en serais presque rancunière. La simple idée que cette fumée de goudron puisse seulement entrer dans mes poumons me dégoûte. Dégoûte. Dégoûte. Dégoûte. Je me frotterais la peau jusqu’au sang avec du savon s’il le faut pour en enlever toute odeur.

Je l’écoute parler avec peu d’intérêt. Mais, ne changera-t-il donc jamais? Toujours le même. Toujours aussi grossier, aucun sens de la diplomatie, aucun respect, aucune politesse. Dire que je me suis toujours montré si patiente avec lui malgré cette haine inepte et abjecte.

Je prends une grande respiration avec, le plus grand calme du monde, je lui réponds.

« Premièrement, je ne suis pas poison. Au contraire, je suis l’antidote, le remède à votre bêtise, le poison d’immondices que toi et tout nos frères et sœurs s’amusent à propager. Deuxièmement, les commerces t’appartiennent peut-être, mais les âmes qui y vivent ne t’appartienne pas…Pas tous en tout cas. Ce territoire n’est aucunement à toi malgré que ton horrible tour s’y trouve. D’ailleurs, Gloria se porterait bien mieux sans toi, Lust, Anger, Sloth, Envy et Gluttony. »

Je marque une pause. Oui, Gloria se porterait bien mieux sans ces vermines. Mais quelle magnifique ville se serait sans ces âmes impures…Un paradis terrestre, délectable. Mais, non. Ces pourritures y sont. Cela m’attriste qu’ils ne puissent adopter mon point de vu. Le seul point de vu valable. Ne peuvent-ils vivre en harmonie avec ma perfection? Non. Ils sont tous jaloux. Voilà ce que je pense. Ils ne veulent tout simplement pas s’ouvrir les yeux.

« C’est bien dommage que ton impatience ne laisse pas sortir de ta bouche quelques paroles bienveillantes. Nous ne nous entendons pas toujours très bien mais nous restons de la même famille. Un peu de savoir vivre ne te ferais pas de tord. C’est Anger qui t’as mis cette agressivité dans le crâne? »

C’est bien triste tout ça. Bien, bien triste.

« Premièrement, je ne suis pas poison. Au contraire, je suis l’antidote, le remède à votre bêtise, le poison d’immondices que toi et tout nos frères et sœurs s’amusent à propager. Deuxièmement, les commerces t’appartiennent peut-être, mais les âmes qui y vivent ne t’appartienne pas…Pas tous en tout cas. Ce territoire n’est aucunement à toi malgré que ton horrible tour s’y trouve. D’ailleurs, Gloria se porterait bien mieux sans toi, Lust, Anger, Sloth, Envy et Gluttony. »

Ya pas à dire les gens ne changent jamais. Surtout elle. Elle un antidote ce qu'il ne faut pas entendre. Le seul poison reste bien sa personne. Son arrogance est sans limite son image de perfection si ridicule que c'en est presque risible. Et voilà maintenant elle refoule tous ses problèmes sur nous. Pas que je sois un fevant admirateurs de mes chers frères et soeurs. Si la ville était totalment en mon contrôle ça m'irait très bien également. Mais voir des pride dans toutens que j'apprécies aussi pour toi je ne vois pas pourquoi j'en aue la ville ça tournerait à l'horreur. Une ville toute en mirroir pour que ses saintetés puissent s'admirer.

Je suis d'accord sur ce point là, sans vous tous toi comprise Gloria se porterait très bien. Si vous ne pensiez pas à dépenser votre argent betement et innutilement cette ville serait prospère et riche. Quand aux ames de ce quartier effectivement elle m'appartiennent. Si elles ne sont pas toutes à moi c'est bien la raison de ta présence. Gacher la vie d'autrui non ?

« C’est bien dommage que ton impatience ne laisse pas sortir de ta bouche quelques paroles bienveillantes. Nous ne nous entendons pas toujours très bien mais nous restons de la même famille. Un peu de savoir vivre ne te ferais pas de tord. C’est Anger qui t’as mis cette agressivité dans le crâne? »

Je ne pense pas que ce soit l'impatience mais plutôt du dégout. De voire quelquechose d'aussi régugnant devant moi m'affecte plus que je ne le penseais. Le savoir vivre j'en ai mais à l'égard des grais. Laisse Anger en dehors de cette discution la pauvre si elle était là - ce qui me déplairait de vous avoir toute les deux dans mon quartier- serait déjà sur toi je pense entrain de te rouer de coups. Et avec les économies que j'ai faites sur la sécurité , le temps que quelqun interviennent , dailleurs je suis sur que tu serais trop fiere pour demander de l'aide. Mourrante ce serait ton égo qui t'achèverait.

Il recommence à parler d’argent. Argent, argent, argent. Il n’a que ce mot à la bouche! J’ai l’impression de parler à mon banquier. Et sa fierté? Il n’en a aucune. Il vendrait son âme au Diable pour une poignée de sous! Qu’il n’essaye pas de se faire croire à quiconque qu’il est un bon gestionnaire. Cette hideuse tour inutile par exemple, combien ça lui a coûté ça? Mmh? Quelle pitié. Je le laisse parler, la tête légèrement penché vers la droite, lui lançant un regard qui ce veut indulgent. Car, j’ai la plus grande des patiences. Je suis parfaite. Il est déplorable. Il se veut si insultant. Ne peut-il arrêter deux secondes ses bêtises?

Quand il parle d’Anger en train de me rouer de coup, je me renfrogne. Un peu. Seulement. Rien qu’un peu. À peine. Il ne faut pas abuser.

…dailleurs je suis sur que tu serais trop fiere pour demander de l'aide. Mourrante ce serait ton égo qui t'achèverait.

Je n’aime pas cette remarque, du tout. En effet, j’aurais bien trop d’amour propre pour supplier aide. À qui que ce soit. Encore moins lui. De toute manière, si Anger aurait été là, je n’aurais pas eu besoin de son aide. Je n’en aurais pas voulu, non. Je n’en aurais pas eu besoin.

Comme si ton aide était gratuite de toute façon, dis-je avec une note cinglante mais tout à fait calme.

Sale radin, idiot, ignare. Il ne saurait même pas avoir une conversation complète s’en en venir à l’argent. Il ne saurait jamais parler science, philosophie, histoire, géographie…Il ne saurait parler de politique ou d’actualité que si l’économie en serait en cause.

Aucun de mes frères ne pourraient. Lust ne pense qu’en quatin. Envy ne pense qu’à toujours avoir plus mais se comporte en idiot. Glutonny est occupé à penser à ouvrir la bouche, refermer la bouche, mâcher, avaler… Anger, elle, elle ne pense qu’à trouver une pauvre créature à martyriser. Sloth ne pense même pas, elle ne fait que dormir…Et Greed…Argent, argent, argent. Heureusement que je suis là pour remonter la moyenne de QI de la famille.

Je la voie qui se lance encore dans une de ses moue renfrogns pour montrer qu'elle a pas d'accord mais qu'elle est trop bornée pour le reconnaître. C'était marrant enfant Anger lui mettait une paire de claque souvent dans ses moments là. Saleté d'Anger avec sa violence elle a toujours su me soutirer MON argent. Enfin à part sloth qui feignasse comme elle était et gloutony qui penseait qu'à manger, ils me prennaient tous mon argent. J'avoue que suivant les personnes je cédait plus ou moins facilement. Pour Pride je ne lui donnais jamais rien, mais elle avait ce don d'embobiner les gens comme envy qui passait son temps à me voler. Pour Lust c'était plus ...particulier. Rah j'étais jeune, un homme et elle une fille. Elle était douée en plus. Enfin bon cette moue là de Pride je la connais bien. Je connais ces pensées par coeur. Moi je , blabla, moi je ceci, moi je, moi je ...toujours elle et son égo.

Comme si ton aide était gratuite de toute façon

Elle marque un point. Pour elle je lui fairais payer le triple du tarif normal, si elle peut s'acheter ces saleté de torchon qu'elle porte elle peut se payer un service de protection.

Tout dépend pour qui. Mais c'est vrai que pour toi rien ne sera gratuit. De toute manière l'argent ne devrait pas être un problème puisque tu es si .."parfaite". Tu n'as qu'à faire comme tous le monde, bosser !

Et je l’écoute encore bavasser. Et il me donne raison. Comme si cela était étonnant. J’ai toujours raison…Lui, toujours aussi avare et malveillant. Comme chacun de mes frères s’obstinent à l’être. Peut-être qu’un jour, ils apprendront. Ils apprendront quelque chose de concret, de vrai et d’intouchable, d’inépuisable, d’inchangeable. Ma perfection. Mais, ce jour n’est pas encore arrivé où mes frères et sœurs ouvriront enfin leurs yeux. Leurs petits yeux d’insectes. Et ce jour là, je serais magnanime, patiente et généreuse avec eux. Du moins, encore plus que je ne le suis déjà.

De toute manière l'argent ne devrait pas être un problème puisque tu es si .."parfaite". Tu n'as qu'à faire comme tous le monde, bosser !

Et oui. Je suis si « parfaite ». Mais, lui, je sais bien qu’il le dit avec ironie, méchanceté et sarcasme.

Greed, Greed, Greed…Éternel avare. Celui qui transforme l’or en horreur et pestilence sans même s’en rendre compte. Mon pauvre frère idiot. Mon pauvre frère maudit.

Je prends une grande inspiration. Puis, je pose un regard calme et froid sur mon frère.

-Je travaille, dis-je. Je fais mieux qu’acheter de vils immeubles et que de comptaient de l’argent du haut d’une horrible tour. Je donne de ma personne.

Je souris, sereine et satisfaite. Je le scrute du regard à nouveau, le regardant de haut en bas. C’est ça, vivre par le travail ? C’est si peu noble. Et cela semble si peu satisfaisant. Et tout ça…Tout ça pour quelques malheureux billets.

-Mais, regarde ce que le travail à fait de toi. Tu n’as aucune âme. Ta personnalité est terni. Regarde-toi. Ce pantalon sale, cette veste affreuse…Tu aurais presque l’air d’un clochard. Et ton visage, mais que lui est-il arrivé ? Le travail et ton obsession de l’argent a fait vieillir ton corps d’au moins 10 ans de plus que l’âge que tu as réellement. Ton argent si précieux va finir par te tuer mon pauvre.

Je marque une pause. Et d’ailleurs, que fait-il de tout son argent qu’il ne dépense pas ? Quel valeur à ces petits bouts de papier à ses yeux s’ils restent cloîtré au fond d’une banque à jamais ? Moi, au moins, je sais comment m’en servir. Je le dépense, oui. Mais, raisonnablement. Je ne fais pas dans l’excès comme Lust, Envy et peut-être même Glutonny vu la quantité de chose qu’il mange en une journée. Mais, je ne suis pas aussi ridicule que Greed.

-De plus, ton aide ne m’est d’aucune utilité. La seule chose que tu sais faire, c’est gérer tes finances et ça je le fais très bien moi-même.

Et il ne pourrait même pas m’aider contre Anger. De un, je serais capable de me débrouiller…De deux, maigre comme il est, il est ne doit pas avoir la moindre force dans les bras. Contrairement à moi, qui fait attention à ma santé, mon conditionnement physique et mon alimentation.

» Avarice, Greed