Nom : Anger… Jamais nom n'a mieux désigné son porteur… N'est-ce pas ? Même si… chacun de mes frères et sœurs pourrait émettre ce commentaire-ci.
Âge : J'ai vingt-deux ans… et plusieurs conseils à vous donner. Ne me demandez plus jamais mon âge. Il est impoli de demander cela à une femme… Et je sais mater tant bien les goujats que les abrutis. Ensuite… Veillez à ne pas placer de mots sur ma jeunesse… J'ai toute l'expérience qu'il faut pour mener mes hommes. Enfin… Passez à la suite. Que faites-vous encore à lire cette rubrique ? Ce n'est vraiment pas la plus intéressante… Allez !
Sexe : A votre avis ? Un homme avec des seins ? Je suis une femme, dans toute la plénitude et la force que ce terme peut évoquer.
Clan : Ikari. En doutiez vous ?
Rang : Fleur de Fer
Métier : Mon statut cumule en fait plusieurs charges. Je suis et resterai, avant tout, et quoi qu'il advienne, l'unique chef du noble clan Ikari. Je n'ai pas encore de bras droit. Ceux qui postulèrent à ce poste se révélèrent être de purs incapables.
Ensuite. Mes fonctions me placent à la tête d'une organisation bicéphale. La première, officielle, s'avère être un rassemblement de tous les dojos et de toutes les salles de combat de cette ville. Couvrant bien évidemment la deuxième : une milice yakusa tant officieuse qu'acharnée, composée pour sa totalité des membres d'Ikari., insufflant obéissance et crainte au bas peuple.
Histoire : Je me prénomme Anger. Je suis née à Weed, une ville située à quelques kilomètres de Gloria, ville autrefois magnifique et prospère, je me dois de le préciser. La vie à Weed était agréable pour ma famille et moi. Les gens étaient très facilement influençables et bien que nous n'ayons été âgés que de cinq ans, il nous était très facile de posséder quelqu'un, même si nous n'avions pas une totale conscience de ce que nous faisions. Toujours est-il que nous n'étions pas aussi développés que nous le sommes aujourd'hui, et c'est sans doute pour cette raison que des imbéciles de la pire espèce ont réussit à nous chasser. Nous avions alors dans les environs de dix ans, je ne me souviens plus exactement.Mais les datent importent peu. N'existent que l'action, et le changement. Et se pencher sur le passé est chose vaine, lorsque l'on désire forger son présent. Notre fratrie erra alors, exilée d'une ville médiocre qui n'avait su reconnaître les avantages de nos talents héréditaire. Une fois de plus, les dates, et les lieux, n'ont que peu d'importance. Je dirai simplement que ces temps de flottements ne furent pas de tout repos.
Et heureusement. J'avais craint, en quittant Weed, de me retrouver désœuvrée, sans proies, ni distractions propres à mes goûts. Mais je trouvais toujours quelqu' amusement à me mettre sous la dent… des vagabonds orgueilleux, des soldats au rebus… qui erraient, comme nous… comme notre "famille". Simplement de quoi faire d'honorables combats… de me faire ressentir l'allégresse du coup porté, la jouissance de la lutte, et l'odeur du sang. Ces quelques loisirs me permirent de supporter sans trop en souffrir notre situation nouvelle… Au début, du moins.
Car ce n'étaient que des peccadilles, des substituts qui ne me soulagèrent que très peu de temps. Car notre fratrie… notre entente passée… tout cela, toutes ces choses autrefois si puissantes, si prenantes… se fissuraient. Se fragilisaient. Des conflits éclatèrent… des griefs absurdes, sans beaucoup de saveur… et cela, par la faute d'une unique créature… immonde chose sans force, mais bouffie de sa propre image.
Pride.
Cette ignoble enflure… n'agissait que par elle, qu'à travers elle, et uniquement,
pour elle. A moi, elle me volait les plus exquises des proies, les plus appréciables des combats. Devant moi, les combattants détournaient le visage, pour l'écouter, elle. Et ils finissaient par rengainer leurs armes, détendre leur poing, oublier leur colère… au nom de cette chose qu'ils osaient appelaient orgueil. Pride… n'est que lâcheté. Elle sait trouver aux couards des excuses qui leur font croire qu'ils sont nobles, et cléments… paisibles, et magnanimes.
Mais un homme qui ne sait se battre n'est pas un homme.
Seul vit celui qui s'épanche, se noie, et se soûle de sa propre colère… de ce vin délicieux qu'est l'emportement du combat, subtile mélange de la maîtrise du savoir et de l'élan de l'instinct…
Nous nous séparâmes. Avec soulagement, bien entendu… Mais je conserve tout de même un dégoût et une haine profonde pour cette ignoble créature… C'est elle, qui nous éloigna les uns des autres, semant le doute, la méfiance, et l'envie… Nous partîmes chacun de notre côté. J'eus quelques regrets amers à cela. Car, si Pride me dégoûtait du plus profond de mon âme, j'accordai une certaine affection à Gluttony et Lust pour l'absolu abandon dont ils étaient capables pour satisfaire leurs pulsions. Quoique je trouvai qu'ils auraient pu mieux dépenser leur énergie. Mais ils ne comprenaient pas –et ne comprennent toujours pas- que seule compte la colère, l'exaltation unique et délicieuse de la libération de chacune de ses forces, de tout son être, de tout son âme, afin de détruire, de briser, et de vaincre.
Quant aux autres… Je méprise Envy. Il a beaucoup de désirs, mais n'a pas la force, le courage, de les satisfaire. Ce n'est qu'une loque. Et ne parlons pas de Sloth. Elle n'a même pas de désir. Son corps et son esprit me paraissent atrophiés par sa paresse implacable… Elle ne sert purement à rien. Et Greed… Mon opinion n'est pas fixée. Je reconnais sa hargne à faire siennes les choses qui l'entourent… Mais j'ai l'impression qu'il est incapable d'en jouir. A peine a-t-il acquis une chose… qu'il en convoite une autre. Il n'a pas la décence de consommer entièrement ses pulsions.
Passons. A partir de ce moment… Cette histoire ne fut plus que la mienne. Je finis par m'installer à Gloria, une ville prospère, proche de Weed. Mon pouvoir, quoique diminué, me fus très utile. Jé décidais de refaire ma vie, de me forger un statut aux dépends de ce rassemblement humain… afin de me fournir en proies aux assauts délectables. Avec un plaisir sans bornes, je semais haine et révolte dans les cœurs qui m'étaient ouverts… et finis par rassembler les meilleurs des miens sous le même étendard. Je dois avouer que je dus user, de temps à autres, des appâts de cette enflure de Pride pour arriver à mes fins. Mais seul le résultat compte. Je suis à la tête d'hommes, et de femmes, totalement imbibés de
ma voie, de
mon enseignement… Qui me suivent, et me servent avec une dévotion des plus… enragée. Fait singulier, mais non moins appréciable, mes troupes se voient constitués de beaucoup d'éléments féminins. J'ai su éveiller en elles, qui venaient de familles très…traditionnelles, le désir de s'émanciper face aux mâles. Et elles sont de parfaites combattantes… Leur cœur de femme est fort, est passionné. C'est pourquoi ceux qui constituent mon élite, ceux qui m'accompagnent et me sont intimes, sont majoritairement des femmes.
Le clan Ikari est devenu puissant… nous surveillons, nous punissons, et terrifions ceux qui refusent de se plier à nos règles, nos désirs, notre voie. Parfois, il est vrai que nos intérêts mafieux se mêlent à ceux de Greed, ou bien même de Lust… Mais je n'en ai cure. Tant que nos pulsions s'assouvissent, et se renouvellent… Je n'en ai cure.
Sauf qu'après quelques semaines, j'ai découvert pourquoi mon pouvoir avait soudainement reprit de l'ampleur. Nous nous étions tous retrouvés par hasard dans cette ville. Ne nous supportant toujours pas, et refusant de quitter les lieux, nous avons démarré une guerre pour le contrôle de la ville. Chacun utilise ses dons pour convertir les gens à son mal et les habitants de la ville sont divisés sans réellement comprendre pourquoi, se retrouvant tout à coup avec des défauts qu'ils n'avaient jamais eu avant, se retrouvant tout à coup à détester les gens qu'ils aimaient. Voici ce qu'est devenue la belle et paisible GLORIA.
Caractère : Je
suis la colère. Cela veut tout dire, non ?
... Mais j'imagine que cela ne vous suffira pas...Il faut toujours,
toujours perdre son temps en vaine explications. Cela a le don de m'irriter...
Mais bon. J'imagine que toutes ces choses ont leur utilité. Je vais donc essayer de vous brosser mon propre caractère en…un minimum de mots inutiles. Soyez attentifs… j'ai
horreur de me répéter.
Bien.
Je suis quelqu'un de particulièrement impulsif et expéditif, dans toutes ses manières d'agir, et de faire. Je suis extrêmement vive. Que ce soit au combat, ou à la répartie. Bien que je ne possède que peu d'humour, j'ai un goût prononcé pour les luttes verbales bien salées… Mais passons. Il y a plus important.
Je disais que j'étais vive d'esprit, vive de corps. Bien sûr, mon mental n'atteindra jamais celui de Greed. Mais je dispose de toutes les qualités nécessaires à un combattant, doublé d'un chef de clan. J'ai une bonne analyse des situations de crise, je suis solide, tant de corps que d'esprit. Ma réflexion va droit au but, sans hésitations vaines. Je laisse tout ceci aux philosophes empâtés dans leur orgueil et dans leur savoir théorique… Je suis volontaire et franche, charismatique auprès des miens, et mène mon monde d'une poigne de fer.
Mais ma… personnalité ne comporte pas que des avantages. Je m'emporte très facilement –
d'ailleurs, j'aime m'emporter- et suis sujette à des colères… fantastiques, aveugles, meurtrières. Je suis extrêmement susceptible, irrascible, même et ne supporte pas que l'on contredise mes ordres... J'ai vraiment un sale caractère. Mais qui peut passer pour une forte personnalité... Et j'ai tendance à juger très rapidement ceux qui m'entourent… Oui, je suis absolue, passionnée. J'adore, ou je hais. Je m'enflamme, ou je brûle. Le feu de la colère. Je peux aussi être obtuse, têtue, bornée… Car je n'écoute que moi même, et suis aveuglément mes pulsions.
Ce que j'aime… ce que j'aime plus que tout, plus que tous… ce sont justement mes pulsions. L'intense jouissance du combat, de la violence… c'est la quintessence de l'être, l'exaltation des sens… Il est vrai que certains des goûts des suivants de Lust ressemblent à cette vision des choses. Même si pour moi, tout reste combat. Dans cette veine, je ne supporte pas d'être dominée, commandée. Le chef, c'est moi. Et on m'obéit. Point barre.
Ai-je précisé que mon langage était très…direct ? Sinon à la limite du vulgaire, dans les instants de crise ?
Passons. Je pourrais conclure sur une note plus…aimable. J'aime énormément chacun des membres de mon clan. Les enfants d'Ikari sont les miens, et la communion est totale, sur le champ de bataille. C'est pourquoi je leur voue une confiance et une loyauté sans failles… à condition qu'ils fassent de même. Je suis notamment extrêmement attachée à l'indépendance des femmes d'Ikari, par rapport aux hommes. Et enfin, pour ajouter une petite touche "coquette" à tout cela… Je voue un culte aux armes. Toutes. Je les collectionne, les maîtrise, les respecte. Elles sont le prolongement de ma colère, et de ma hargne.
Physique : Je ne vois pas l'utilité de cette question. C'est une pure perte de temps. Mais bon. Autant en être rapidement débarrassée…
Voyons… Mon allure générale ? Je suis… une femme.
C'est déjà ça.
Hmm ? Plus de détails ?
…
Soit. Je suis, pour ainsi dire, relativement petite. Un mètre soixante-deux, tout au plus. Mais ne croyez par pour autant que ma taille m'handicape, me cantonne à une menue fragilité. Mon corps est extrêmement tonique, soumis qu'il est aux entraînements quotidiens que je m'impose. J'ai fait en sorte de disposer d'un "outil" le plus efficace possible. Je suis musclée, oui, mais sans débauche inesthétique. Imaginez un coureur de fond doté d'une musculature de rugbyman. Pas très efficace. A la gonflette, je préfère la nervosité, l'agilité. Notez au passage que mon corps n'est jamais intact. Egratignures, bleus, bosses… Le prix à payer lorsque l'on désire sortir du confort muet et docile d'une cuisine, non ? Malgré tout, et c'est peut-être un des traits qui réussit à me rendre coquette de mon apparence, j'ai de jolies mains. Pas question de me retrouver avec des mains de vieux guerrier, pleines de corne, de cals. J'en prends soin.
Je dispose par ailleurs d'une longue chevelure d'un blond chaud, légèrement ondulée sur les longueurs. Il m'est arrivé de songer à les couper court. Mais non. Comprenez : je prône l'indépendance de mes filles, et je voudrais ressembler à l'un de ces mâles ? Mieux vaut les narguer avec un attribut enviable, féminin… mais intouchable.
Comme mes sœurs, la nature m'a gratifié d'un beau visage. Bien sûr, je ne dirai pas qu'il atteint la plastique de celui de Pride, ou bien la subtilité de celui de Lust. Mais je le sais fin, et marqué par ma volonté personnelle. Nez droit, front haut, pommettes marquées, et lèvres généreuses. Non pas que j'en tire un quelconque orgueil… Mais disons que je sais user de ces traits-là. J'ai un visage très expressif, et adore afficher un air terrible… Histoire d'effrayer les plus couards. Oh… J'oubliais. Mes yeux sont bridés, en amande. Leur couleur ? Gris … Un gris très sombre, tirant presque sur le noir. Couleur soulignée par la blondeur de mes cheveux, et la présence de quelques tâches de rousseur sur mes joues blanches.
Mon style vestmentaire ? Voyons... Pas bien compliqué. Tant que je ne suis pas gênée pour me battre... Mais je ce n'est pas pour autant que je vais m'habiller comme un homme, ou encore avec des hardes informes... J'aime les tenues ceintrées, qui marquent la taille. Il est vrai que j'ai tendance à porter des vêtures comportant force de protections metalliques, cuir, et autres. Mais je ne rechigne pas de temps à autre à arborer une belle robe longue, même si mes proches en sont surpris.
Signe particulier : Rien de bien spécial. J'ai fait tatouer par une de mes filles, entre mes omplates, une discrète fleur de cerisier, unique, stylisée. Ce signe se retrouve sur tous les dojos et salles d'armes affiliées au clan Ikari. Elle en est, en quelque sorte, le symbole.
Autres : Je doute de l'importance de cette info... Mais peut-être dois-je préciser un détail assez caractéristique de mes habitudes. Dans. tous mes déplacement, trois objets ne me quittent jamais. Premièrement, une arme. Normal. Je suis sûre que vous vous y attendiez. Je préfère en général les épée chinoises, mais ne daigne pas changer "d'outil" selon les situations. Non, ce qui risque de vous surprendre d'avantage... c'est le fait que je me trimballe perpétuellement un
Shamisen et un Yokobue (une sorte de flûte traversière faite de bois) sur le dos. Cela vous étonne ? Peut-être pensez-vous que la Colère ne s'embarrase pas de telles occupations... Pauvres niais. La musique est un affûtage permanent. Une quête de toujours plus d'efficacité... C'est un entraînement comme un autre, pour le combat. La concentration, et la précision. C'est encore une de mes filles, artiste en la matière, qui donna vie à ces instruments. Je dois admettre que je suis particulièrement attachée à mon Shamisen. Il s'agit d'un magnifique objet, doté d'une caisse en ébène, tendu d'une peau de serpent, orné de chevilles d'ivoire, et de cordes de soie. Oh... J'oubliai. Le plectre (de la même matière que les chevilles) me sert certes à gratter les cordes de mon luth... Mais il peut très bien se planter, et avec beaucoup de grâce, dans votre gorge.