Rêverie

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Pourquoi j'étais sorti de lit ce matin ? Je n'en sais rien, c'est chaque fois pareil, tout les jours, je me pose la question, et jamais je ne trouve la réponse. a vrai dire, je ne fais jamais vraiment quelque chose de mes journées, je marche, tout droit, et je lis beaucoup. De temps en temps, un désir s'empare de moi, et la, je mets tout en oeuvre pour réaliser ce désire, ca peut aller du simple Malabar a la fraise, jusqu'a la partie de jambes en l'air avec une personne bien précise. Et jusqu'ici, a ce que je sache, j'ai toujours tout eu.

La, en ce moment, je cherche un banc, juste ca, un banc... Dans cette ville, beaucoup sont cassés, mais je connais un parc, tranquil, plutot joli avec ca, ou la plus part des bancs sont en état. J'avance, je regard vide, je me faufile parmis les passants, personne ne remarque ma présence, je trace mon chemin, silencieux, discret.

J'arrive enfin la ou je voulais aller, j'inspire un grand coup, l'air est frais ce matin, ca fait un bien fou. Tout les bancs sont libres, il faut dire qu'il n'est que neuf heures et demi, les gens dorment a cette heure, sans compter qu'aujourd'hui, c'est dimanche.
Je me pose enfin quelque part, puis, j'ouvre le livre que j'avais dans la main depuis tout a l'heure, une page est marqué par une orchidée séchée. Je la prend délicatement dans mes mains, et je la pose doucement sur mes genoux. Comme si c'était un petit être fragi, qu'il fallait manipuler avec précaution.

Puis, avec un mince sourire aux lèvres, je commence ma lecture. Même le simple fait de tourner une page devient avec moi un geste doux, presque tendre, ce n'est pourtant qu'un livre, mais mes gestes sont toujours si doux, et calmes...

Ma lecture est classique, c'est un livre de goethe. J'aime ce poète et romancier, de plus son nom resemble tellement au mien enfin... sous certains angles. Il a un prénom composé, comportant Wolfgang, et c'est aussi un Von, comme moi. Johann Wolfgang von Goethe. Il a une manière d'écrire tellement... Belle, ses mots chantent.
Je lis ce livre, Les Affinités électives, en version originale bien sur, je suis moi même allemand, et je parle parfaitement cette langue. De plus, même si je parle un nombre de langues assez impressionant, j'ai toujours préféré lire un livre dans la langue dans la quelle son auteur l'a écrit.

En plein jour, le Pussy marche toujours au ralenti alors j'ai décidé de sortir un peu. Prendre l'air ne me fera pas de mal... Et puis, comme ça, je pourrais rencontrer d'autres gens et les convertir à la Luxure... D'une pierre deux coups. J'enfille une veste longue en tissu leger transparent par dessus ma robe fendue et j'attache mes cheveux en queue haute, libérant quelques meches pour qu'elles tombent devant mon visage.

Je décide donc de faire un tour en ville et je flane dans les rues de Gloria attirant les regards des passants sur moi. Il faut dire que je n'ai jamais eu une démarche discrète mais plutôt fière et sensuelle. Les étoffes volent autours de moi. J'entre dans un magasin de vêtements et me dirige tout de suite vers les robes de soirées. Le vendeur se précipite vers moi et, le nez presque au sol, me propose sont aide. Je lui lance un regard charmeur et lui souris doucement en le remerciant. Je ne viens pas acheter en fait...

Après avoir erré quelques minutes à travers les rayons, je quitte la boutique et laisse mes pas me guider. Un vent frais caresse mon visage faisant virevolter les quelques meches de cheveux qui ne sont pas attachés. J'arrive devant un parc et j'y entre sans hésiter. J'appercois au loin un couple d'amoureux. Le garçon me semble entreprenant, c'est bien, mais la jeune fille est bien trop timide à mon gout. Je plonge donc dans son esprit pour la convaincre de se laisser aller et je l'observe embrasser langoureusement son cher et tendre.

Le sourire aux lèvres, j'arrive dans un coin du parc totalement vide à l'exception d'un charmant jeune homme en pleine lecture. Il est blond très pâle et son regard me semble rêveur. Je m'installe sur un banc voisin, croisant mes jambes pour laisser tomber ma robe de telle manière que la fente dévoile la presque totalité de mes cuisses puis je plonge dans ses pensées, je m'imisce dans son esprit doucement, sans le brusquer...

°°Lève donc les yeux sur la créature qui te fait face et séduit là.°°

Je laisse mon regard errer vers le ciel, rêveuse... Cet homme finira dans mon lit, il me plait.

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Des passants de temps en temps, et quelques fois, l'un d'eux, me salue poliement. Alors, je relève le nez, et avec un sourire accueillant, je leur rends leur salut. J'aime a voir qu'ici même, il existe encore quelques personnes polies. Mais a part cette marque de politesse, rien ne me fait lever le nez de mon livre, même pas la venue d'une superbe femme. A vrai dire, je ne l'ai même pas remarquer. Elle se déhenche, d'un pas élégant, les gens tournent la tête sur son passage charmeur. Seulement voila, je suis le nez dans une oeuvre littéraire, et je ne vois rien autour de moi.

Ce n'est qu'a un moment, que sans le savoir, je relève la tête, un sourire aux lèvres, mais interieurement, je suis enragé. C'est pas vrai ca ! Je n'ai jamais voulu relever la ête, alors pourquoi suis je en train de le faire.
Mon regard se pose immédiatement sur... Un petit éccureuil, juste en face de moi, qui me regarde, l'air effrayé. D'ordinair, je n'ai que faire de ces animaux, mais la, sans le vouloir vraiment, je m'abaisse, et je tend la main vers lui, pour qu'il m'approche, comme si j'avais envie de le carresser.

Je l'appelle d'une voix douce et calme, mes gestes sont tendres, et peut etre pour cela la créature s'approche doucement de moi, pour venire renifler le bout de mes doigts. Ce n'est pas si désagréable finalement, il est plutot mignon cet écureuil.

Après, un bruit sourd, provenant d'on ne sait ou, fait fuire cet animal. Je le regarde partire, toujours souriant, puis, je m'étire, et regarde un peu autour de moi. Je ne suis plus seul, une jeune femme est sur le banc e face de moi. D'un signe discret de la tête, je la salue, et je replonge ensuite le nez dans mon livre.

Il lève les yeux et... Hey ! Je fronce les sourcils un court instant puis je calme de nouveau mon visage. Hors de question de laisser la colère s'emparer de moi... N'empèche que je suis un peu en colère quand même... J'apperçois du coin de l'oeil deux tourtereaux. Je fixe l'homme.

°°Plaque là contre l'arbre, tu n'attends que ça.°°

Le cri de surprise amusée de la jeune fille lorsqu'il s'execute fait fuir l'animal. Le lecteur me salue et je lui rends son salut avec un sourire amical un peu charmeur.

Bon, cet homme à un esprit un peu trop fort, je ne peux pas le manipuler directement. Je reprends ma rêverie apparente tout en dirigeant l'homme et sa compagne. Un homme excité est extrèmement facile à contrôler... Il suffit d'accentuer ses désirs de luxure. Les voilà qui se roulent dans l'herbe en riant. Le jeune effarouché commence à devetir la jeune fille et ils se font de plus en plus bruyants... à ma demande...

Mon charmant lecteur va-t-il interrompre sa lecture ? Je vais calquer mon attitude sur la sienne. S'il est dérangé et en colère, je ferais comme si j'étais gênée et mal à l'aise face à ce spectacle. Par contre, si ça semble l'interresser, je serais amusée. Et s'il s'en moque éperduement... Le couple viendra squatter son banc.

Invité

Cette femme semble... riche, sure d'elle... en tout cas, elle semble importante. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours su repérer ce genre de chose. Mais ce n'est pas important, de toutes facons, je l'ai salué, elle m'a salué, et basta. Je me replonge dans mon livre, a un passage interressant, presque philosophique, j'aime.

Rien ne saurait troubler un moment de calme comme celui ci, il fait beau, l'air est frais, je lis un livre qui me plait, et que je n'avais pas relu depuis quelques temps, oui, tout va pour le mieux.
Enfin presque. Des bruits me font lever la tête, l'air un peu exaspéré. Mais bien vite, mon sourire illumine a nouveau mon visage. Rien n'a changé, mis a part le fait que je me suis en quelqueq sortes rappellé que je souriais toujours enfin... bref. Malgrès ce sourire apparent, je nai pas apprécié d'être dérangé dans ma lecture, surtout que ce n'est pas l'endroit pour faire ce genre de chose. Sont ils assez stupides pour croire que personne ne les remarquera ? Ou seulement un couple d'exibitionnistes en manque de spectateurs.
Si ils pensaient a moi pour jouer ce rôle, ils ont choisit la mauvaise personne.

Je prend la fleur séchée, qui était toujours sur mes genoux, et délicatement, je la pose sur la page ou je viens d'arreter ma lecture, puis, doucement, je referme le livre. Je me lève ensuite, toujours lentement, décomposant chacun de mes mouvements, puis, je fais un étirement discret, je prend mon temps, comme d'habitude. Je replace une mèche de cheveux que j'avais sur le visage, puis, d'un pas lent, je me dirige vers le couple qui "s'amuse" sur le sol.

Je ne m'énnerverais pas, je ne m'énnerve jamais, de plus, cela ne sert a rien. Non, il faut juste un peu de tact, et surtout, le sens de l'observation. Après, il faut comme moi avoir le dont d'embrouiller les autres.
Arrivé a une distance d'environ trois mètres des tourteraux, je m'arrete, et j'affiche une petite mine triste, en regardant le jeune homme. Puis, sur une voix douce et triste, je dis :

-Ah ce que je vois Bastien... Tu préfères encore Julie... Même après la nuit que nous avons passé enssembles... C'est dur pour moi mais... Adieu Bastien...

Puis, je me retourne, un sourire sadique aux lèvres. Voila qui leur apprendra, j'entend déja le bruit d'une claque derrière moi, puis, des talons qui s'éloignent. Je n'ai aucun scrupuls a briser un couple, si cela peut m'apporter ce que je souhaite, et en locurence, il s'agit de silence.
Après bien sur, on peut se demander comment j'ai fais pour deviner leurs noms et bien je l'ai déja dis, il faut le sens de l'observation. La jeune fille portait un colier, et il était inscrit dessus "Julie", de plus, a son poignet, une gourmette, avec le nom de "Bastien" dessus. Dans la plus part des jeunes couples, l'homme prete a la fille sa gourmette, donc, un sens de l'observation, et un esprit de deduction, c'est tout ce qu'il me faut, pour avoir ce que je veux.

Je me rassois sur mon banc, et je recommence ma lecture, un sourire satisfait éclairant mon visage.

Je regarde la scène avec surprise. Une visite rapide dans l'esprit de l'homme qui vient de se faire frapper me permet de savoir qu'il ne connait absoluement pas cet homme. Je l'encourrage à courrir après la jeune fille. Il est temps de nous laisser seuls.

Je laisse un rire franc et cristalin s'échapper de mes lèvres. Puis je me lève et m'avance vers lui. Je me penche un peu pour lui donner, mine de rien, une vue plus qu'agréable sur mon décolté et je prends la parole d'un voix douce.

"Pardonnez moi de troubler votre lecture. La demonstration que vous venez de faire prouve que vous n'appreciez pas cela."

Je l'observe, le temps qu'il réagisse à mon intervention puis je reprends en sortant une carte de mon soutien gorge.

"Je me prénomme Lust, vous me plaisez beaucoup, Monsieur, n'hésitez pas à venir au Pussy Liquor. Voici une invitation. Je ne souhaite pas vous déranger plus."

Je m'incline devant lui, laissant mes cheveux tomber sur ses genoux et conclue en me redressant:

"Au plaisir de vous revoir."

Puis je m'éloigne d'un pas sensuel. Decidemment, cet homme me plait.

Invité

Mais c'est pas vrai ca ! C'est une vraie maladie de venir m'empecher de lire aujourd'hui ou quoi ? Ils se sont tous passé le mot c'est pas possible ! Ca m'ennerve ca m'ennerve ! que je sois interrompu par un bonjour, ok, mais par quelqu'un qui semble penser que j'ai un tant soit peu envie d'échanger quelques paroles avec lui, ca non !
Cependant, je reste exterieurement calme, et heureux, comme si cela ne me dérangeait pas, et avec un grand sourire, j'arrete ma lecture et je lève la tête, pour prendre la parole, mais je tombe nez a nez avec... une paire de seins. Je sursaute, je ne m'atendais pas a cela. Elle s'est approché assez près de moi, et elle s'est baissée...

Je relève encore plus la tête, pour enfin voir son visage. C'est la jeune femme que j'avais salué tout a l'heure. Je n'ai rien le temps de dire ou de faire, je me retruove avec une carte entre les mains, et elle est déja partie. Bien qu'elle semblait l'avoir fait expres pour, je n'ai pas regardé sa poitrine, mis a part au début, mais ca n'a pas été volontair. Je suis quelqu'un qui a recu une très bonne éducation, et regarder les atribut féminins d'une inconue n'est pas vraiment une chose de polie...

Je relève un sourcil, la première chose a la quelle je pense est la suivante : comment a t-elle fait pour deviner que j'avais fais cela car j'avais été interrompu dans ma lecture ? J'avais pourtant été assez persuasif... La preuve, j'avais réussis a briser ce couple de jeunes gens. Aussi... Comment cette femme, qui ne me connaissait pas, pouvait deviner mes intentions. Elle me semble étrange. De plus, je ne vois pas pourquoi je devrais lui "plaire". Si c'est physiquement, elle me parait bien superficielle... Bah, il m'arrive parfois de l'être, je l'avoue.

Je veux reprendre mon livre, mais je vois sur le banc en face de moi, un foulard, qui s'accorderait parfaitement avec la robe que portait cette jeune demoiselle... ah merde, c'est surement elle qui l'a oublié a tout les coups... Je soupire, puis, doucement, je replace l'orchidée dans mon livre, je le refereme, et je me lève.
Arrivé près du banc, je prend délicatement le foulard dans ma main, je regarde alors autour de moi, mais il n'y a plus personne. Je soupire a nouveau, puis, je regarde la carte que je tiens dans l'autre main. Bon et bien allons y... Je n'ai pas honte d'entrer dans un bordel, je n'ai que faire de mon image. C'est juste que je n'aime pas ce genre d'endroit...